STAMP – Posthuman

Interroger notre époque à travers une vision à la fois très futuriste et profondément ancrée dans les réalités d’un monde actuel en pleine mutation, tel est le pari musical, esthétique et intellectuel de la formation parisienne STAMP.

Cinq musiciens d’horizons très différents, cinq personnalités aux univers singuliers, unissent au sein de cette formation atypique, leur virtuosité et leur sensibilité pour défendre un son riche, dense, complexe à définir et pourtant si identifiable. À la lisière entre le trip-hop d’Ezekiel et Massive Attack, le rock indus de Nine Inch Nails, le post-jazz de Guillaume Perret, les influences proche-orientales d’un Mohammed Matar ou encore le métal expérimental de Faith No More, Stamp rejette toutes les étiquettes et les définitions par un éclectisme et une vision qui dépassent le simple cadre de la musique et des genres établis.

Avec un line-up inédit où se côtoient saz (Luth turc), saxophone, machines, guitare, claviers, basse et batterie, ils repoussent les limites, brisent les codes usuels et inventent une musique hybride, à la fois profonde et accessible, variée et cohérente, profondément francilienne, à l’image de l’éclectisme musical qui caractérise Paris et l’île de France.

Après quelques années où le groupe a enchaîné expériences studios et scéniques et affiné son line-up, il propose aujourd’hui un album-concept unique qui porte le doux nom de « Posthuman ». On retrouve au cœur du processus créatif du groupe le thème principal de cet album et du live : Le transhumanisme du nom de ce mouvement intellectuel et scientifique international qui prône l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer les caracté- ristiques physiques et mentales des êtres humains. Ils en interrogent les bienfaits et les limites à travers notamment des références cinématographiques historiques, sous forme de samples vocaux intégrés subtilement à la musique.

On retrouve là des extraits de « Bienvenue à Gattaca » (A.Niccol), « Ghost in the Shell » (M. Oshii), « Jacob’s ladder » (A. Lyne), « The holy mountain » (Jodorowsky), ou encore «Videodrome » et The fly (Cronenberg). Dans cette liaison entre citations et musique, Stamp invoque aussi quelques personnages forts de la contre-culture populaire, comme le sulfureux Aleister Crowley ou l’énigmatique Alan Watts.

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