FREEHOWLING – A Frightful Piece of Hate

L’opus commence par “Children of Society”. Ce titre instrumental pose les bases de ce premier EP. On y entend les voix de Jim Jones et Charles Manson, qui, pour FreeHowling, représentent parfaitement la dérive extrémiste que l’Homme ne cesse d’emprunter.

Parfaite introduction pour cet EP plein de messages, comme l’illustre le titre suivant “Crushed World”. Dans ce morceau, on découvre une satire de l’Homme toujours plus hypocrite. Ce titre parle de jugement de soi, du jugement des autres, mais surtout de l’obligation que nous avons de céder à ce monde-là pour y être accepté, au prix de sa liberté.

“Deathline”, malgré son titre, est une pause dans la noirceur des propos, afin de nous rappeler que la vie est un cadeau que l’on doit utiliser pour vivre ses rêves.

“Master Of Thought” soulève une question de société importante : le contrôle de masse. Dans ce titre on observe une progression du propos, qui commence par un exposé de la situation, avant de souligner que la propagation d’une idée ne s’arrête pas avec la mort de son auteur.

Après un sample de Bob Marley, FreeHowling affirme que même si l’on essaye de nous abrutir, il est temps pour l’Homme de se relever et de demander des explications à qui de droit. Sur la même lignée s’ensuit “La Ligue des justiciers”. Ce titre, à l’inverse, parle de ceux qui se pensent justes et droits, mais qui n’en ont que la prétention. Ce titre est une allégorie d’une partie de la vie des deux frères de FreeHowling.

“Extremist Terrorist”, contrairement à ce que son titre pourrait laisser penser, aborde la question du profit outrageant des dirigeants de ce monde. Le refrain parle de la fin d’un âge où l’homme ne pouvait pas vérifier une information par lui-même, où il n’est donc plus soumis à la manipulation des médias.

“Freedom” aborde un thème récurrent de la philosophie ancienne et moderne : “Sommes-nous vraiment libres ?”, ou “Sommes-nous enfermés dans un faux bonheur matérialiste ?”. Même s’il n’y a pas réellement de bonne réponse, FreeHowling aborde la question de la liberté et de comment chacun se la définit.
La version physique de l’EP contient un titre bonus : “I’ll Never”. Ce morceau de 1 minute et 40 secondes est comme un résumé de la pensée des auteurs, qui sera bientôt mis en image, par rapport à tous les problèmes sociétaux évoqués dans l’EP.

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